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Jyoprod Productions – Compagnie du Sans Souci
C’est par du théâtre en chansons que s’ouvre cette année notre Festival, et sur un thème qui nous concerne tous, celui de la famille, sujet inépuisable et passionnant ! Une famille traditionnelle : le père, la mère et deux enfants, fille et garçon. A travers 21 chansons, connues ou inconnues et un défilé de dialogues et de situations, nous suivons toute la vie de la tribu pendant une cinquantaine d’années de la naissance des enfants à leur départ pour mener leur propre vie ! Ce sont des joies partagées, de l’amour inconditionnel, de la bienveillance, de la solidarité. Mais aussi des silences, des non-dits, des disputes des déceptions, des départs… mais la famille reste malgré tout le point d’ancrage de chacun !
« Coup de cœur ! Cet Album de famille se regarde avec bonheur ! La construction de ce spectacle est réjouissante. Cette famille ordinaire ressemble à la nôtre, à la vôtre, à celle d’hier, à celle d’aujourd’hui… » (Pariscope)
PM Productions
Par fidélité au devoir de mémoire, un homme rapporte pour son fils et son petit-fils vivant aux Etats-Unis, ce qu’il a vu et entendu des années auparavant dans un wagon plombé en route vers Auschwitz. Pendant 7 jours, pour lui faire oublier le temps qui passe et le soustraire à l’horreur en lui évitant de penser, un père a puisé dans son amour la force de transmettre à son fils de 12 ans tout ce que celui-ci aurait pu vivre dans une vie d’homme accompli : la liberté, l’amour, la beauté, l’humour… Le narrateur-témoin cherche les mots justes pour enregistrer sa confession sans tomber dans le pathos : il a assisté à une conversation surréaliste dans ce lieu marqué par une horreur indescriptible et n’a pas perdu une once de cette leçon de vie et d’amour que la bestialité nazie n’a pu arrêter puisque ce témoignage bouleversant l’inscrit dans toutes les mémoires.
« Que ceux qui viennent au théâtre avant tout pour se distraire ne soient pas rebutés par le thème de la shoah. La pièce, mise en scène par Christophe Gand, diffuse une lumière qui ne cesse de chatoyer, mettant en valeur son interprète David Brécourt, tout juste fascinant. » (Evelyne Trân – www.theatreauvent.com)
Comédiens & Compagnie
En 1673, Molière revient à ses premières amours avec une comédie-ballet, pièce emblématique pour l’auteur dont la mort suivra la quatrième représentation le 17 février. C’est une « comédie mêlée », concept cher à Molière, un spectacle complet et populaire au sens noble du terme : texte, musique et danse s’entremêlent dans cette farce pimentée à la commedia dell’arte, burlesque et jubilatoire, qui démolit en règle l’esprit et les comportements sectaires, qu’ils soient d’ordre médical ou religieux.
Argan est un bourgeois hypocondriaque faisant le malheur des siens en raison de sa névrose obsessionnelle. Il projette de donner sa fille Angélique au fils de son médecin préféré alors que celle-ci aime Cléante. Béline, sa seconde épouse lui sert de garde-malade et se conduit en parfaite marâtre. Toinette la servante impertinente et généreuse aura fort à faire pour déjouer l’intrigue des médecins et des hypocrites tandis que le frère d’Argan organise l’apothéose !
« Le Malade Imaginaire (…) a renoué avec le genre le plus pur de la Farce. Ce classique a emporté un public de tout âge, conquis par cette histoire. » (Margot Delarue – www.lenvoleeculturelle.fr)
Editalie – Radici Production et ID Production
On n’oublie pas, François Cavanna (1923-2014), sa belle tignasse blanche et sa grande moustache mais surtout le corrosif fondateur d’Hara-Kiri et Charlie fusionnés en Charlie-Hebdo. Il a aussi raconté sa vie dans Les Ritals. Récit drôle et émouvant de son enfance entre 6 et 16 ans. Fils d’un maçon italien et d’une mère française, il subit le racisme réservé aux enfants d’immigrés en cette période d’entre deux guerres où la peur du chômage rode dans un contexte économique difficile. C’est dans une langue truculente mais aussi d’une infinie tendresse qu’il témoigne de sa vie, de son père chéri tellement naïf, joyeux et débrouillard et de sa mère au caractère difficile « dont la bouche ne se plie pas à la rigolade» ! « J’étais parti pour raconter les Ritals et je crois que j’ai surtout raconté papa ! » dira Cavanna. C’est une adaptation théâtrale et musicale qui nous est proposée et un émouvant témoignage qui rend hommage à l’histoire de l’immigration italienne.
« Accompagné de son complice Grégory Daltin à l’accordéon, Bruno Putzulu nous fait revivre ces modestes migrants italiens, méprisés, ostracisés par les Français. (…) On redécouvre le grand acteur de la Comédie Française qu’il est aussi. Subtil, limpide, endurant, aussi bon chanteur qu’interprète nostalgique, enfantin… » (Catherine Schwaab – www.parismatch.com)
Atelier Théâtre Jean Vilar et DC&J Création
Pacarel, fier de « s’être enrichi dans le sucre par l’exploitation des diabétiques », veut dans sa folie des grandeurs imposer une composition de sa fille Julie, à l’Opéra de Paris. Il dévoile son plan qui consiste par l’intermédiaire de son ami Dufausset à faire venir de Bordeaux le plus grand ténor lyrique de son temps ! Quand un jeune homme se présente chez lui, il ne doute pas un seul instant qu’il s’agisse du célèbre artiste Dujeton et lui fait signer un contrat ! Mais il s’agit du fils de Dufausset, venu étudier le droit dans la capitale… Ce garçon qui chante comme une casserole ne laisse pas les dames indifférentes ! S’ensuivent une série de situations surréalistes, de chassés-croisés qui créent un absurde et drôlissime imbroglio dans ce petit monde vaniteux qui risque de déjanter pour le plus grand plaisir des spectateurs.
« Un Feydeau sans maris volages, sans cocottes, sans portes qui claquent ! Retrouvez dans cette pièce de jeunesse tout le talent de l’auteur, sa virtuosité de langage, ses malentendus en chaîne et sa mécanique du rire implacable. C’est vif, c’est absurde et c’est surtout très drôle ! » (www.wallonie.sortir.eu)
Jyoprod Productions – Compagnie Théâtrale Francophone
Dans cette pièce culte, jouée en 1899, Sérébriakov, professeur retraité, accompagné de sa deuxième jeune épouse Elena, arrive dans sa propriété de campagne qu’a gérée avec zèle et dévouement son ex beau-frère « oncle Vania » aidé par Sonia, fille de la première union de Sérébriakov et réelle propriétaire du domaine. L’irruption dans cette demeure familiale du vieil homme égoïste et vaniteux et de sa belle et oisive épouse déclenche des passions interdites et non abouties, réveille des haines et rancoeurs assoupies, jette le désarroi dans les esprits et dans les cœurs… Un huis-clos explosif où l’orage menace dans une ambiance survoltée !
« La mise en scène de Philippe Nicaud laisse crépiter la petite musique de Tchekhov, mélancolique, ardente… Et nous retenons notre souffle, nous y croyons, sans doute grâce à l’interprétation de chacun des comédiens particulièrement juste, nuancée. Un bol de vie tout simplement enivrant. » (Le Monde)
Compagnie L’Obtus Obus
Une héroïne, Josette et son modèle, Marie-France, la fille unique d’Eugène Ionesco. Cinq contes que l’auteur a racontés à sa fille, elle lui répondait et cet échange fut la source de son inspiration pour son ouvrage sous-titré : « Pour enfants de moins de 3 ans ». Tous les matins, Josette ne pense qu’à une chose : ouvrir la porte de la chambre de ses parents et réveiller son papa pour qu’il lui raconte des histoires et le papa qui voudrait bien rester tranquille s’exécute ! Nous voilà embarqués par les pouvoirs de l’imagination et ceux d’un langage subversif et poétique dans des contes qui partant d’un vécu quotidien, que nous croyons connaitre, nous entraînent avec délice dans la matière de nos rêves.
« C’est rythmé, vif et jubilatoire et les enfants apprécient de s’identifier à cette Josette dégourdie et espiègle qui forme avec son rigolo papa un tandem de choc. » (Nicolas Arnstam – www.froggydelight.com)
Compagnie LMV – Le menteur volontaire
Non seulement, les comédies de Beaumarchais (1732-1799) se font l’écho de sa vie rocambolesque mais aussi des révolutions de son époque. Dans la droite ligne de Molière, Beaumarchais met au cœur de ses pièces le clivage maîtres/valets mais aussi le profond changement des relations hommes/femmes où les tendances s’inversent. Dans son Barbier de Séville (1775), le Comte Almaviva est épris de Rosine, retenue par son tuteur Bartholo, vieux barbon tyrannique qui projette de l’épouser, mais la jeune fille succombe à Almaviva qui a changé son prénom en Lindor… Le jeune Comte rencontre par hasard son ancien serviteur Figaro, homme de lettres déchu devenu barbier qui va bien sûr utiliser avec maestria toute son intelligence créative pour favoriser le mariage des deux jeunes gens !
« Laurent Brethome propose une mise en scène haute en couleur et en musique du célèbre classique de Beaumarchais. Cette comédie amoureuse va se jouer hors du temps et des cultures (…) Les situations ludiques et improbables s’enchaînent… Du théâtre à cent à l’heure, qui décoiffe, impressionne et enchante ! » (www.spectable.com)
Des Histoires de Théâtre et ID Production
En 1989, à l’issue d’un concert au Philarmonique de Genève, un chef d’orchestre à la renommée internationale, HP Miller, se change dans sa loge après le spectacle, ayant hâte de retrouver sa famille. Léon Dinkel, un admirateur mélomane venu de Belgique pour l’applaudir, s’incruste dans les lieux, lui promettant une soirée inoubliable. Mais son comportement, pour le moins insistant, devient étrange voire inquiétant. La tension monte crescendo entre les deux hommes. Et si ce génie adulé du public cachait habilement une part d’ombre intolérable ? Qui est vraiment ce visiteur qui semble tout savoir sur la vie du maestro ? Quelle est la véritable raison de sa visite ? L’atmosphère devient de plus en plus pesante jusqu’à son paroxysme et le public est tenu en haleine, embarqué dans le labyrinthe relationnel des deux personnages.
« Les deux comédiens, Pierre Azéma et Pierre Deny, sont excellents. C’est un beau moment de théâtre ! Une très belle partition en duo ! » (www.leswaouhdeclaire.home.blog)
Atelier Théâtre Actuel – ZD Productions et Sésam’ Prod
Quoi de plus banal aujourd’hui que la mésentente et la séparation d’un couple ? Mais, quand il s’agit, en plein milieu du XVIIe siècle de Molière et de Madeleine Béjart, couple mythique du théâtre français et que, de plus, Molière se laisse emporter par sa passion pour Armande, la très jeune fille de Madeleine, le scandale est public ! Cependant, c’est l’aspect intime auquel nous nous intéressons : comment Molière a-t-il annoncé à celle qui pendant vingt ans a partagé sa vie sans faillir, dans les aléas de son existence et de sa carrière théâtrale, celle qui a su aussi lui pardonner ses incartades, qu’il la quitte pour épouser sa petite Menou ? Comment Madeleine va-t-elle réagir alors que de plus, le succès arrive enfin pour Molière qui vient d’obtenir le soutien du Roi ! C’est au moment charnière de la vie de ce couple hors normes que nous assistons. Moment qui nous permet aussi de pénétrer dans les coulisses de la création théâtrale.
« Une mise en scène inventive et émouvante souligne un texte réjouissant porté avec finesse par les deux comédiens et nous, spectateurs, nous tombons avec délice sous le charme de ce spectacle. Un bijou à ne rater sous aucun prétexte ! » (www.agendatheatre.fr)
Sur Les Quais Production
En se confrontant à son père qui vit ses dernières heures, un fils en profite pour faire l’inventaire de sa vie où sa judéité l’a repoussé dans ses propres contradictions. Il les a utilisées à son profit en y mêlant une bonne dose de dérision, de celle qui permet de renverser la tristesse en jonglant entre le vrai et le faux, l’énorme et le délicat, le rire et les larmes… Ce fils, « enfant caché » avec son frère dans la communauté protestante du Chambon sur Lignon, reconnu village des « Justes parmi les Nations », c’est Daniel Milgram, acteur décédé en 2017 et dont la pièce raconte la vie. Un acteur qui survivant à la catastrophe croit au moins devenir Marlon Brando, acteur adulé par son père…
« La pièce célèbre l’intelligence de la question, le bénéfice du doute, le langage du cœur, la distance de l’humour : c’est un formidable hymne à la vie qui s’adresse à tous. » (Agnès Santi – www.journal-laterrasse.fr)
Compagnie Théâtre en Scène
Aujourd’hui disputés par les plus grands musées, « Les Impressionnistes » ont d’abord été incompris et moqués par les critiques. Monet, Degas, Berthe Morisot et leur ami Zola se réunissent un soir chez Renoir en 1877 pour discuter de l’organisation du prochain Salon des Indépendants. Leur discussion va vite tourner autour de l’opportunité ou non de réintégrer le salon Officiel : doivent-ils se montrer intransigeants au risque de mourir de faim ou accepter des compromis pour se faire connaître ? Le choix est crucial. La soirée se déroule, ponctuée de vifs échanges non dénués d’humour, où se révèle la personnalité de chacun, mais aussi de questionnements portant sur l’engagement politique et la difficulté, en cette fin de siècle, de penser le monde autrement et de faire admettre ses différences.
« On ne décroche pas une seconde de cette passionnante dispute mettant aux prises des artistes qui s’admirent l’un l’autre autant qu’ils se détestent (…) Les six comédiens nous tiennent en haleine de bout en bout, et on ressort de la salle avec la sensation d’avoir vraiment passé… une soirée chez Renoir. A ne pas manquer ! » (www.libretheatre.fr)
Aviscène
Parmi les 300 nouvelles écrites par Maupassant, Alain Payen en a soigneusement sélectionné 6 pour composer son spectacle : vraie gageure que cette adaptation pour un seul en scène ! Mais il s’agit d’une construction à part entière. En effet, dans sa Note d’intention, il précise qu’il a d’abord choisi de sélectionner les nouvelles les plus théâtrales et qu’il a eu le « déclic » à la lecture du « Trou », texte dans lequel un pêcheur à la ligne, accusé d’homicide, clame son innocence devant un Président de Cour d’Assises. Le cadre était trouvé- celui d’un tribunal- le personnage principal : un juge, devant lequel se présenteraient à la barre, des personnages masculins et féminins qui ont tous, à leur manière, à la fois truculente et pitoyable, vécu « l’enfer conjugal ». Ce choix permet de mettre en scène les paysans normands matois et retords, si chers à Maupassant, et la cohérence de l’ensemble est renforcée par le fait que nous suivons le juge Saval, depuis le jeune juge de paix jusqu’au juge d’Assises et même en très vieux monsieur, qui après avoir décidé du cours de la vie des autres s’interroge sur le sens de sa propre existence !
« Après avoir fait bien rire, Maupassant sait émouvoir et Alain Payen, en allant sans efforts apparents de la gaité à la tristesse, donne à voir tout son art et celui d’un écrivain qui a su peindre avec sa plume les hommes comme ses contemporains impressionnistes ont su les peindre avec leurs pinceaux. » (Philippe Person – www.froggydelight.com)
Atelier Théâtre Actuel
Destin exceptionnel pour Marie Caillaud, petite berrichonne analphabète de 11 ans engagée comme aide cuisinière chez « la bonne dame de Nohant ». On la surnomme « Marie des poules » parce qu’elle est en charge du poulailler ! George Sand décèle très vite les qualités de sa petite servante : travailleuse, intelligente et avide de savoir. Et, comme, dans le petit théâtre du château, Madame Sand et son fils chéri, Maurice, donnent des représentations de leurs pièces, dès 1856, ils confient des rôles à Marie, qui se révèle une excellente comédienne ! Elle devient une femme cultivée et même la gouvernante de George ! Mais Maurice n’a eu aucun mal à séduire Marie. Leur liaison secrète durera douze ans et la marquera à vie…
« Une pépite à découvrir qui rappelle combien l’ancienne sociétaire du Français Béatrice Agenin est une actrice époustouflante (…) A la fois Marie enfant avec cet accent à couper au couteau, puis plus âgée, et l’autoritaire George Sand, Béatrice Agenin passe d’un rôle à l’autre en un battement de cils… » (www.leparisien.fr)
Sartre et Camus sont deux figures majeures de la vie intellectuelle française du vingtième siècle. Tous deux romanciers talentueux, mais aussi dramaturges. Ils s’investissent également dans des journaux de référence : Combat pour Camus et Les Temps Modernes pour Sartre. De plus et surtout, ils sont tous les deux des penseurs engagés et des philosophes (Camus d’ailleurs préférait de loin se dire « Artiste ») et leurs conceptions de la vie s’opposent radicalement. En fait, les deux hommes finissent par se déchirer et cela se passe publiquement, ce qui ne fait qu’aggraver les choses !
C’est à partir de toute cette histoire et de son contexte que Jean-François Prévand développe sa pièce qu’il construit sur plusieurs plans : un flash-back sur la période de leur rencontre : 43/44, un retour en 1960 où Camus récemment nobelisé se retourne sur son passé d’intellectuel et de citoyen, et des glissements spatio-temporels en 2020 qui permettent des réflexions contemporaines. Il s’agit avant tout, pour le créateur de cette pièce, de susciter le questionnement du spectateur sur l’évolution et la complexité d’une vie d’homme et grand créateur de surcroît, à savoir Albert Camus.
19h30 Apéritif et Assiette Périgourdine
21h00 ET JE DANSE, AUSSI
De Anne-Laure Bondoux et Jean-Claude Mourlevat
Musique et chanson originales : Kristophe Bach
Mise en scène : Benoit Gautier
Avec Loïc Rojouan et Olivia Lancelot.
Compagnie de la Moisson
Qu’est-ce qui pousse Pierre-Marie Sotto, écrivain célèbre en panne d’inspiration, à entamer une correspondance numérique avec cette mystérieuse Adeline Parmelan qui vient de lui adresser une volumineuse enveloppe ? Le respect des convenances ? La simple curiosité ? Ou bien, cette photo qu’elle lui envoie, déclenche-t-elle chez lui « un léger malaise » ? Le voilà embarqué dans un échange de correspondance avec cette femme dont il ne sait rien ! Mais elle, elle sait pourquoi elle lui écrit… Peu à peu, ces deux personnages vont se livrer, l’utilisation du numérique permettant cette rencontre improbable et modifiant par là-même les codes amoureux. Y aura-t-il des conséquences sur leur vie réelle ?
« Cette histoire, écrite comme un scénario par Anne-Laure Bondoux et Jean-Claude Mourlevat, adaptée au théâtre par Olivia Lancelot, tient le public en haleine jusqu’à la dernière réplique, déroulant ce polar virtuel où chacun se dévoile par écran interposé, avec cette distance qui fait tomber la pudeur. » (www.aquitaineonline.com)
Sea Art
Depuis 14 mois, Georges Mandel et Léon Blum, arrêtés puis remis par Vichy aux nazis, sont incarcérés ensemble dans la petite maison forestière du Fauconnier, à une centaine de mètres de Buchenwald. Après le meurtre du collaborationniste Philippe Henriot par la Résistance, le 28 Juin 1944, ils savent que l’un des deux servira de victime expiatoire. Dans un dialogue de haute volée, les deux hommes politiques de tempéraments opposés et aux mémoires contrastées- l’un : Blum, a été Secrétaire de Jaurès, Premier Ministre du Front Populaire, ancien Président du Conseil, l’autre : Mandel, a été Secrétaire de Clémenceau, ancien Ministre de l’Intérieur- livrent leurs aspirations, leurs réalisations, leurs rapports au pouvoir et leur idée sur l’avenir de la France. Ces deux grands républicains sont réunis face au fascisme par le socle démocratique. Leur dialogue- imaginaire, mais ô combien vraisemblable- est intelligent, sensible et bouleversant.
« Il y a tant d’intelligence dans le texte et l’interprétation qu’en dépit de quelques mouvements d’humeur entre eux, une sorte d’harmonie apparait sur la scène qui fait se demander si gauche et droite dont ils se recommandent respectivement ont encore un sens. Il est vrai que cette confusion est dans l’air du temps. Mais quel bon spectacle ! » (Le Figaro Magazine)
Sea Art
Depuis plusieurs années dans un souci permanent d’intelligente démocratisation de leur art, « Les Nomadesques » relèvent avec brio le défi que Molière assignait déjà à la comédie : « instruire en amusant ». C’est même un véritable tour de force pour les 3 acteurs qui en un peu plus d’une heure offrent à leur public, dans un condensé d’humour et de folie, la formidable histoire de la comédie depuis ses origines jusqu’à nos jours ! Ils enchaînent les époques, les différents genres depuis la comédie grecque jusqu’aux stand-up contemporains. Ils évoquent aussi les nombreux auteurs qui ont marqué ce genre et dans un mélange détonant leur adjoignent même des personnages hétéroclites. Ils réussissent ainsi avec l’ingéniosité des costumes, d’accessoires symboliques et de la musique à incarner 82 personnages dans des saynètes drôles et décalées et des extraits de pièces célèbres et emblématiques !
« C’est tellement plein d’énergie, d’inventivité et d’enthousiasme qu’on ne peut s’empêcher de rire et de se laisser emporter dans ce raz de marée jubilatoire ! Un excellent moment à partager en famille, les enfants, comme les grands, sont séduits par ce spectacle original, à la créativité formidable, bourré d’humour. » (www.lagrandeparade.com)
Atelier Théâtre Actuel et Barefoot Productions
L’idée de l’adaptation des exploits de T.E. Lawrence a germé dans l’esprit d’E. Bouvron comme un beau défi. Le travail a alors commencé : recherches, lectures, écriture et il explique : « je me suis trouvé agréablement piégé dans ce que j’aime : découvrir ». Le spectacle emploie 8 comédiens accompagnés par 3 musiciens/chanteurs, interprétant une soixantaine de personnages et recréant l’univers oriental dans un décor minimaliste qui excite l’imaginaire du spectateur. Nous sommes en 1916, la première guerre mondiale fait rage. L’avenir de tout le Moyen-Orient se joue dans le désert d’Arabie, contrôlé par l’Empire Ottoman. Un très jeune et brillant archéologue anglais, qui maîtrise l’arabe mais aussi ses dialectes, devient officier de renseignement de l’armée britannique. A la fois héros dans son pays et considéré par les Arabes comme un des leurs, il va aider ces derniers dans le projet de réaliser la création d’une nation arabe unie et indépendante. Cependant, il ignore que Français et Anglais ont déjà prévu, une fois la guerre gagnée, un découpage de la région à leur seul profit respectif… Que va pouvoir faire Lawrence pour rester loyal envers ses frères d’armes sans renier sa patrie ?
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