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Compagnie Hercub’
Le 26 février 2020, un avion de ligne avec 164 personnes à bord est détourné par un terroriste islamiste qui menace d’écraser l’appareil sur un stade de foot où 70.000 personnes sont venues assister à un match international. Laura Koch, pilote de chasse qui se trouve dans l’espace aérien de l’avion a reçu l’ordre de ne pas tirer cependant elle choisit de désobéir. Avait-elle le droit de sacrifier la vie des passagers et des membres de l’équipage pour sauver les 70.000 spectateurs du stade ? Acteurs et public vont faire ensemble le procès de Laura Koch, partageant de bout en bout l’expérience du déroulement d’un procès d’assises jusqu’au verdict final sur lequel ils seront amenés à se prononcer selon « leur intime conviction », avant d’écouter la sentence donnée par le président.
« Une situation fictionnelle fichtrement réelle (…) Mené tambour battant, ce simulacre de procès fait naître une série de questionnements passionnants qui débordent le droit pour aborder aux rives de la philosophie. » (Sarah Franck – www.arts-chipels.fr)
Compagnie Boulbi Théâtre
A sa création en 1991, Voltaire Rousseau a connu un très grand succès. L’aventure recommence aujourd’hui avec deux acteurs différents dont le créateur de la pièce également metteur en scène. Rassemblés pour l’éternité au Panthéon où leurs tombeaux -ironie du sort !- se font face dans un ultime dialogue, ils incarnent l’un et l’autre, chacun à leur façon « l’esprit des Lumières » à la française : une époque où l’on savait encore débattre sans que l’affectif étouffe le conceptuel… Nous sommes en 1765 ; chassé de Suisse, Rousseau vient visiter Voltaire dans sa propriété de Ferney : il veut savoir si son hôte est bien l’auteur du pamphlet anonyme qui l’accuse d’avoir abandonné ses enfants à l’assistance publique. S’en suit un duo/duel qui témoigne de leurs désaccords profonds sur leur conception de l’Homme et les grands principes sur lesquels repose la société, l’un étant l’illustration vivante de ce que l’autre critique et désapprouve et vice versa ! Tous les deux porteurs de la complexité et des contradictions qui font leur humanité…
« Jean-François Prévand a imaginé cette brillante scène de ménage où Rousseau souvent pathétique, tremble d’indignation tandis que Voltaire use d’une feinte politesse pour lui décocher avec un humour féroce des piques assassines… » (Micheline Rousselet – https://cultures.blog.snes.edu)
Contrepied Productions
Le grand public les a connus sur YouTube au moment de la pandémie où en août 2020 ils cumulaient 12 millions de vues ! Et depuis quel chemin passant par La Cigale, L’Olympia et des tournées dans toute la France à guichet fermé ! Clémence, Aurélien, Valentin et Stan ont le même credo que la grande tradition des chansonniers : faire rire et réfléchir ! Personne n’est épargné parmi les politiques y compris nos travers et les leurs ! Armés de leur piano, de guitares rutilantes et de synthétiseurs hauts de gamme, les 4 acolytes auteurs- compositeurs- interprètes chantent leurs « goguettes »- c’est-à-dire des parodies de chansons connues pour parler de l’actualité en prenant le parti d’en rire. Détournant les œuvres de dizaines de chanteurs, ils donnent leurs conseils en jouant de leur complicité avec brio et impertinence.
« Mais quel est le secret ? (…) Prenez simplement 4 zigotos bourrés d’humour qui savent écrire, chanter et jouer de la musique, un public français en mal de chansonniers, un bouche à oreilles toujours démultiplié, et puis surtout, SURTOUT une actualité qui ne ramollit jamais… et vous obtenez un succès stupéfiant… » (www.theatrefemina.com)
Compagnie La Volige
Pierre Bonneau est un paysan du fin fond de la Gâtine dans la France du XIXe siècle aux ¾ rurale qui s’apprête à vivre le choc de la révolution industrielle, obligeant l’Etat à enseigner la République pour véritablement fabriquer des Républicains capables de faire perdurer le Régime. Cette mission fut celle de l’école publique laïque, gratuite et obligatoire œuvre de Jules Ferry, permettant l’alphabétisation et l’émancipation des masses paysannes de l’influence des curés et des notables locaux. C’est ainsi que se construisit l’Histoire de France avec tous ses paradoxes. D’un côté, une mythologie autour des grands événements et des grands personnages et de l’autre une Histoire « nouvelle » prenant ses distances et remettant le récit traditionnel en cause en analysant le risque majeur qu’il comporte : celui d’un nationalisme développant ethnocentrisme, racisme et esprit guerrier mettant en danger l’existence même de la République. Et aujourd’hui, quelle place devons-nous accorder au récit national ?
« Cette pièce émouvante, ludique et populaire devrait contribuer à ouvrir les esprits. Chacun, quelle que soit son origine, pourra y projeter son histoire familiale, avec ses personnages marquants et ses secrets. » (Théâtre du Blog)
La Criée – Théâtre national de Marseille
La pièce d’Andromaque a souvent été résumée en une seule phrase : Oreste aime Hermione qui aime Pyrrhus qui aime Andromaque qui aime Hector son mari mort… Tous sont aux prises avec une passion dévorante à laquelle ils restent arrimés, se montrant aveugles à celle des autres ; aucun ne veut céder et aucun n’est capable d’élaborer une conduite cohérente. Alors que les ruines de Troie sont encore fumantes et qu’Hector a été tué par Achille, le père de ce dernier, Pyrrhus, roi d’Epire revient de la guerre en ayant capturé Andromaque, la veuve d’Hector et son fils Astyanax. Amoureux d’elle, au point de repousser son mariage avec Hermione, il veut l’obliger à l’épouser sinon Astyanax sera exécuté. C’est alors qu’arrive Oreste envoyé par les Grecs pour enlever Astyanax… Une vraie intrigue policière se met en place et, l’atmosphère devient de plus en plus électrique ; les regards tuent et les mots brûlent dans une langue limpide qui « donne à voir ». Qui de l’amour ou de la mort vaincra ?
« Robin Renucci monte Andromaque. Sa mise en scène, qui est devenue sa patte, est une façon si singulière d’ennoblir le texte de Racine ! Le résultat est un voyage merveilleux dans la langue et le théâtre. » (David Roffé-Sarfati)
Compagnie Tech
Un couple de septuagénaires- une ancienne danseuse et un écrivain- a construit au fil des années une belle histoire d’amour… Alors qu’ils pensaient bien continuer ainsi, un soir, elle ne revient pas comme c’était prévu. Il l’attend. Elle rentre tard dans la nuit et ne sait même pas qu’il est tard, pas plus qu’elle ne se souvient de ce qu’elle a fait de sa journée… Ce sont les premiers signes. Aux prises avec la dérive de la maladie et le bouleversement incessant de leurs repères, ensemble, ils vont devoir franchir toutes les étapes en renouvelant leur rapport. Chacun passe par des émotions différentes et variées au fur et à mesure des découvertes quotidiennes. Et si chacun est seul, ils gardent cependant leur lien : elle, parce qu’elle accepte avec gratitude l’amour qu’il lui donne et lui, parce qu’il a toujours le coeur et la tête remplis d’elle pour trouver des moyens de la rendre heureuse… « Et si oublier, était le moyen d’appréhender l’autre comme lors de la première rencontre ? », de se redécouvrir tous les jours pour que l’amour reste vivant ?
« C’est un grand moment de théâtre. Le théâtre accueille la vie vraie, et la vie, dans le sein du théâtre, gagne intériorité et profondeur dans une grande élégance. » (Colette Douces – Blog Passeur du large)
Compagnie La Part des Anges
Petit Pingouin aurait pu grandir heureux avec sa maman sur sa banquise blanche et glacée. Mais il rêve de découvrir les couleurs du monde et tous les animaux de la jungle ! Alors, par une belle nuit noire et polaire, il se met en chemin. Son voyage est long, riche en rencontres agréables ou dangereuses : la petite sirène, la pieuvre géante, la très vieille baleine… Face à tous les événements vécus, le Pingouin se questionne, fait l’expérience de l’étrangeté du monde, de sa cruauté, de ses paradoxes, apprend à se défendre et prend de l’assurance. Si sa quête le grandit et le transforme, il garde au fond de lui la nostalgie de son paradis blanc…
Les comédiens interprètent plusieurs personnages, le décor épuré et la musique suivent leur jeu et véhiculent les émotions grâce à la force de l’évocation et de la suggestion, laissant libre cours au bonheur de l’imagination de tous, petits et grands !
« Le Pingouin est une fable initiatique, une sorte de biographie poétique, à la fois d’un animal et d’un personnage avec lequel je me sens beaucoup d’affinités. » (Jean-Gabriel Nordmann – Auteur)
K-wet Production et Sea Art
Après son triomphe à Paris et dans tout l’hexagone, Antoine Duléry revient sur scène pour « refaire son cinéma » dans un spectacle malicieux et drôle. En soirée chez des amis, Antoine répète toutes les cinq minutes qu’il va partir mais il n’y arrive toujours pas : ce serait quitter le public, oublier les siens, tous ceux à qui il tient à rendre hommage car il est « fait de tous ces acteurs-là » qui l’habitent véritablement. C’est ainsi qu’avec une grande générosité, il évoque aussi bien les grands acteurs du passé que ses complices d’aujourd’hui. Et, comme, depuis trente ans, il a exploré l’univers du théâtre et celui du cinéma, jouant dans plus de cinquante films et passant du tragique au comique, il convoque devant nous, dans un rythme endiablé, sa galerie de comédiens, les entrainant avec virtuosité et humour du réel vers l’imaginaire, évoquant ses souvenirs, racontant des anecdotes et provoquant des rencontres improbables mais jubilatoires.
« Comptant sur son charisme et sa faconde, il aurait pu enchainer banalement parodies et anecdotes. Au lieu de cela, on assiste à un excellent spectacle, très bien construit, à la mise en scène d’une précision affûtée. » (Télérama)
Velours Rouge
Une comédie truculente d’après 6 nouvelles de Guy de Maupassant.
Parmi plus de 300 nouvelles écrites par Maupassant entre 1880 et 1890, le choix du comédien pour construire une véritable pièce de théâtre, a porté sur 4 nouvelles liées à des procès et 2 autres au thème de l’amour : celui d’un jeune homme arrogant et celui d’un vieux garçon de 62 ans. Le cadre est alors planté : celui d’une salle de justice normande. Les protagonistes ? Des hommes et des femmes qui, chacun à leur manière ont vécu un « enfer conjugal » et viennent déposer à la barre dans une langue truculente, leurs histoires loufoques, pitoyables et tellement humaines ! Enfin un personnage principal : le juge Saval, véritable fil conducteur de la pièce, que nous suivons des débuts de sa carrière de petit juge de province jusqu’à son poste aux assises de Versailles où, à la fin de sa vie, il s’interroge sur le sens de son existence après avoir tellement influé sur la vie des autres. « « Un vrai moment de théâtre où l’on fréquente dans leur profondeur nos semblables, nos frères au cœur si rarement élégant ! » (www.webtheatre.fr – 25 octobre 2020)
Scène et Public
Véritable concentré de Feydeau, cette pièce inachevée offre aux spectateurs des échanges riches et intenses, dans la droite ligne du théâtre de boulevard, ainsi qu’une liberté de création étonnante. Comme dans la plupart de ses pièces, Feydeau y décortique le lien conjugal avec délectation : qui du mari ou de la femme aura le dernier mot ? Face à un mari un peu lourdaud qui fuit la confrontation, l’auteur campe une femme pleine d’esprit et de répartie qui refuse le modèle inventé par les hommes ! Une mécanique bien huilée que le maître du vaudeville a d’emblée voulu pimenter d’un retournement de situation. Dans cette pièce drôle, légère et impertinente émergent les prémices de la libération féminine. La pièce est d’ailleurs écrite en 1913, peu de temps après la création du mouvement des suffragettes. Ici, Feydeau ironise et provoque les bonnes mœurs. Il faudra encore bien des lustres avant que les femmes osent, non plus se venger de leurs infidèles de maris, mais revendiquer leurs propres choix en tenant compte de leurs désirs purement personnels !
« C’est frais, pétulant, drolatique, et magnifiquement joué par tous les comédiens. » (Claudine Arrazat – www.critiquetheatreclau.com)
Théâtre Essaïon
Un couple, propriétaire d’un théâtre en faillite fait appel à un comédien renommé pour rejouer une pièce à succès et ainsi attirer le public et remplir le tiroir-caisse… Texte en main, les répétitions commencent mais, le comédien invité, a quelques problèmes avec ses répliques qui sèment quiproquos et génèrent des situations loufoques… d’autant plus que l’intrigue revisitée par une mise en abyme, repose sur le trio classique de la pièce de boulevard : le mari, la femme et l’amant ! Vie réelle et fiction s’entremêlent et les rôles du mari et de l’amant s’inversent dans une comédie légère et jubilatoire. Comédie de la vie ? Comédie du théâtre ? Le spectateur est complice du même jeu.
« Quelle belle surprise ! La pièce d’Hervé Devolder est un petit bijou ! (…) C’est drôle, original, dynamique et imprévisible jusqu’au bout. Comme la vie ! Bravo ! » (Vaucluse Matin)
Compagnie L’Éternel Été
C’est au théâtre Marigny, de la Compagnie Renaud-Barrault, le 27 octobre 1948 qu’eut lieu la Première de L’État de siège, pièce protéiforme en trois parties et la moins connue de Camus !
On y retrouve ses thèmes : l’absurde, la révolte et l’amour. L’action se situe en Espagne qui dans la réalité de 1948, subit depuis plusieurs années la dictature franquiste. A Cadix, ville maritime, après le passage d’une mystérieuse comète se propage une terrible maladie : la Peste, incarnée par un personnage et aidée dans ses basses œuvres par sa secrétaire, la Mort. Un pouvoir illégitime et démagogique installe le totalitarisme en excitant les peurs et en ayant recours à l’humiliation, à l’enfermement et à l’oppression meurtrière. Le Choeur, voix du peuple, renseigne le spectateur. Un ivrogne nihiliste, Nada, déblatère ; enfin un jeune étudiant en médecine Diego, amoureux de Victoria la fille du juge, va s’opposer à la situation et mener la résistance : réussira-t-il à rendre la liberté à la ville ? A quel prix ?
« J’ai centré mon spectacle sur ce qui me parait être la seule religion vivante, au siècle des tyrans et des esclaves, je veux dire la liberté… » (Préface de l’édition américaine du Caligula and Three Other Plays de Camus)
Ki M’aime Me Suive
Cette comédie à laquelle viennent s’ajouter des chansons de l’époque et quelques textes plus anciens, est librement adaptée des 7 feuilles « espèces de mémoires » de L’Indigent Philosophe de Marivaux : un gueux affublé de tout son barda de colporteur arrive sur la scène et s’avance vers le public. Tortue portant sur lui sa maison, il a pris soin de caler dans tout son attirail de bouts de bois et de toiles, quelques bouteilles pour boire à la santé des uns et des autres sans oublier celle de sa belle qu’il voudrait bien reconquérir… Il se déleste peu à peu de son bric-à-brac, se met à l’agencer et nous épate par sa construction. Emportés aussi par le récit de sa « vie dérangée », nous découvrons à chaque étape un autre niveau de narration : où finit le théâtre ? Où commence la vie ? Questions d’autant plus troublantes quand il s’agit de s’interroger comme le fera plus tard Diderot sur le « Paradoxe du comédien » !
« Sa foi dans l’art dramatique, sa générosité à la faire partager font de Didier Brice un excellent passeur qui ne laissera personne indifférent et qui peut constituer une excellente entrée pour ceux qui n’osent pas faire un pas vers le spectacle vivant. » (Philippe Person – www.froggydelight.com)
Compagnie Miranda
Un an après l’interdiction du Tartuffe en 1664, Molière se devait de réussir une pièce qui lui permettrait de renflouer les caisses de l’Illustre Théâtre, mais il n’était surtout pas question pour lui de renier ses convictions ! Et ce fut Dom Juan ou le Festin de pierre, pièce en prose et en 3 actes ; l’histoire de ce « grand seigneur méchant homme » luttant pour sa liberté et finalement foudroyé par le Ciel, dans un monde d’apparences et d’hypocrisie généralisée. Les clowns, eux aussi franchissent toutes les limites, c’est même ce qu’on attend d’eux ! Indifférents au conformisme et sans rien prendre au sérieux, ni la vie ni la mort. Comme Dom Juan, ils peuvent transgresser, jouer avec les interdits et faire rire plutôt que d’en pleurer. La comédie l’emporte sur la morale même si nous retrouvons aisément les valeurs de notre société à travers celles de l’époque de Molière.
« Au beau milieu de ces clowneries, le texte de Molière n’en fut que plus émouvant. Sûr que l’immense auteur n’aurait pas renié cette version extravagante. » (Jean-Pierre Lefebvre)
18h00 ENTRE COUR ET JARDIN
De François Brincourt
Lu par François Brincourt, Jean-Claude de Goros et Jean-Claude Robbe.
Compagnie Les Baladins d’Aquitaine
Dans un grenier, au milieu d’un bric-à-brac, trois comédiens professionnels se réunissent après le décès de Jeff, celui qu’ils considèrent comme leur mentor « grand frère de théâtre ». La discussion s’engage et pour lui rendre hommage, ils décident de réaliser une œuvre poétique rythmée par les objets autour d’eux. Tout en conversant, ils vont évoquer les grands auteurs qu’ils ont eu la chance de servir : Molière, La Fontaine, Rostand, Rimbaud, Prévert parmi tant d’autres… Et au fil des textes, des fables, des poèmes, viennent tout naturellement s’enchevêtrer des anecdotes concernant le théâtre et leurs vies d’acteurs. Peu à peu, le futur spectacle prend forme dans une ambiance intimiste et épicurienne, devant et avec la complicité des spectateurs.
19h30 Apéritif et Assiette Périgourdine
21h00 LA PROMESSE DE L’AUBE
De Romain Gary
Adaptation et interprétation : Franck Desmedt
Mise en scène : Stéphane Laporte et Dominique Scheer.
Sea Art
Paru en 1960, La Promesse de l’aube relate la jeunesse de Romain Gary à travers la relation à sa mère dont l’amour inconditionnel mais totalement fou et démesuré, est souvent insupportable et dévastateur pour le fils. Emigrée de l’Empire russe, en Pologne puis en France, Nina ancienne actrice va d’abord tenir une maison de couture, vendre des objets de luxe, et gérer à Nice un petit hôtel. Mère-courage énergique, elle est prête à tout pour que son fils adoré réalise les espoirs les plus fous qu’elle fonde sur lui : elle crie à tous qu’il est un génie (il écrit depuis ses 13 ans) et qu’il deviendra célèbre et probablement président de la République ! Difficile de répondre à de telles injonctions ! Et pourtant, le jeune Romain n’aura de cesse d’y arriver : carrière diplomatique, carrière militaire, réussite littéraire, relations humaines, il fit de son existence une sorte de chef-d’œuvre obtenant même par deux fois le prix Goncourt !
« Une histoire d’amour maternel au reflet mythique, d’une démesure pétillante et rieuse, magistralement interprétée par Franck Desmedt, aussi drôle qu’intense comédien. Une prouesse à ne surtout pas manquer ! » (Frédéric Perez – www.spectatif.com)
Atelier Théâtre Actuel
Avec la mobilisation générale de 1914, les femmes dont le travail était jusqu’alors déconsidéré, remplacent les hommes car il faut bien faire tourner l’économie et surtout alimenter la machine de guerre ! C’est ainsi que Julie, Rose et Jeanne qui n’ont ni le même âge, ni la même histoire, ni les mêmes rêves fabriquent dangereusement des obus à la chaîne, contaminées par la poudre jaune, le TNT, qui tache leurs mains et encrasse leurs poumons. Arrive Louise, journaliste et suffragiste militante qui les aide à ouvrir les yeux sur les injustices et les inégalités de leur condition, leur donne le courage de parler et d’agir sans attendre pour leurs droits. Grâce à leur courageux engagement et à leur solidarité, elles découvrent une certaine émancipation et une sorte d’indépendance. En somme, les prémices d’un féminisme appelé à se renforcer et à continuer encore aujourd’hui les luttes pour plus de justice et d’égalité.
« Les yeux encore embués, on est sortis de la salle en se rappelant à quel point le théâtre est essentiel, surtout quand on y vit des émotions aussi fortes que celles-ci. Ce merveilleux spectacle nous a tout simplement comblés. Courrez voir cette pépite (…) » (Sacha Uzan – www.etsionallaitautheatrecesoir.com)
T.O.U.R.T.E. et Pop Corn production
Qui ne connaît l’histoire des amours d’Ulysse et de Pénélope chantées par Homère dans l’Odyssée. Après la longue guerre de Troie, Ulysse, roi d’Ithaque, va enfin pouvoir rentrer chez lui mais les dieux s’amusent à semer de lourdes épreuves sur son voyage maritime qui durera dix ans ! Voilà le récit qu’un professeur de grec doit faire à la demande d’une attachée culturelle. Mais la conférence rigoureuse, prévue au départ, se transforme rapidement en un réel spectacle musical alternant moments de narration et de jeu à un rythme effréné tout en restant fidèle à l’œuvre antique et à sa composition. Grâce à leur inventivité, à l’humour et à quelques accessoires pour symboliser les lieux et les personnages, les deux comédiens déchaînés campent à eux seuls quinze personnages qui appartiennent à notre inconscient collectif.
« Vous pensiez connaître Ulysse, Hermès, Calypso, Athéna ou encore Circé ? Laissez-vous surprendre par ce petit joyau de théâtre musical. » (Melvil Lesage – www.regardencoulisse.com)
Atelier Théâtre Actuel et ZD Productions
Léo, jeune étudiant que sa famille destine à la médecine mais fou amoureux de théâtre, se retrouve, lors d’une audition pour un rôle dans le Dépit amoureux, catapulté à la faveur d’un évanouissement, en 1656 à Pézenas, alors que Jean-Baptiste Poquelin et sa troupe de l’Illustre Théâtre végètent en attendant que Versailles les accueille enfin. Il partage la vie et les émotions des comédiens, les jours heureux mais aussi ceux où la pitance est maigre ! Mais tous endurent la précarité, la misère, l’anathème de l’Eglise pour l’amour du théâtre ! Léo, devenu Léandre, est aussi le témoin d’une histoire, qu’en tant qu’aficionado de Molière, il connait bien ! Messager du futur, il se permet même de savoureux anachronismes qui le font paraitre bien étrange aux yeux de ces comédiens du XVIIe siècle qui apprécient cependant de le garder avec eux pour son enthousiasme et son dévouement.
« Nous assistons à une véritable déclaration d’amour à Molière, un amour tentaculaire tant il se déploie en un hommage aux comédiens mais aussi aux spectateurs aussi protéiformes soient-ils. Sans oublier un hommage à l’amour et à une vie faite de passion et d’engagement. Le Voyage de Molière un spectacle en forme de fête. » (Hoël Le Corre – www.unfauteuilpourlorchestre.com)